Les plantes de chez nous, 2ème partie
Conférence du 13 octobre 2021, par Martial Blanc. C’est avec beaucoup de plaisir que l’Académie de la Val d’Isère a présenté sa première conférence de la saison, après une longue interruption liée à la crise sanitaire. Martial Blanc nous a proposé de poursuivre la découverte des plantes de Tarentaise initiée en 2019. Après quelques rappels botaniques, évoquant pour beaucoup les cours de sciences de leur enfance, le conférencier a évoqué par famille, les plantes qui s’étagent le long des pentes dans un très bel herbier moderne. Chaque spécimen était en effet présenté, non pas prélevé puis séché, mais photographié dans toute sa fraîcheur, dans son environnement naturel. Au détour de cette…
Les plantes de chez nous, 1ère partie
Le Mercredi 15 Mai 2019, Martial BLANC a présenté la 1ère partie de « Les plantes de chez nous » qui en comptera 4. Cette série de conférences présentes les différentes plantes communes ou plus rares que l’on peut rencontrer dans notre vallée. Pour la découvrir, cliquer ici.
Les enluminures du musée d’histoire et d’archéologie
Par Lucienne Guillerme. Je vais vous les présenter en me servant d’une étude réalisée par Giovanna Saroni, auteur d’un ouvrage en cours d’édition : « Amédée VIII et la production des manuscrits enluminés pour la Cour de Savoie ». Giovana Saroni m’a envoyé son analyse par internet : le n°22 de la revue d’Histoire des Enluminures, plus exactement : rivista di staria della Miniatura. Cette étude a été traduite pour nous, par Pierre Ougier Simonin et Nicole Ristat. J’ai centré cette présentation sur une portion réduite de l’étude, car je voulais montrer dans le détail les miniatures de notre musée. Lire le texte complet de la conférence.
La petite histoire du tramway et de l’électrobus au départ de Moûtiers, vers la vallée de Bozel de 1892 à 1965
Par François Rérat. Dans cet exposé deux mots différents sont utilisés pour nommer le matériel sur voies ferrées : – tout ce qui circule sur rail et partage la chaussée avec les autres véhicules se dénomme tramway (même s’il n’utilise la chaussée que sur quelques centaines de mètres) , – à partir du moment où les rails se trouvent en site propre (séparés de la chaussée), on utilise le mot train. J’ai retranscrit les termes utilisés dans les rapports et comptes-rendus, même si les auteurs ont parfois confondu les deux définitions. Lire le texte complet de la conférence.
Les forges d’Arbine. (La Bâthie, fin XVIIIe/ début XIXe siècles entre artisanat et industrie).
Par Evelyne Blanc. Située en Basse-Tarentaise, par la route, à 7 km d’Albertville et à une vingtaine de Moûtiers, la commune de La Bâthie a actuellement une population d’environ 2 200 habitants. D’une superficie de 2 245 ha dont 518 ha de forêt communale, elle s’étend de la plaine de l’Isère au sommet de la pointe de la Grande Journée à 2 460 m d’altitude. Dynamique sur le plan économique avec l’implantation de nombreuses entreprises commerciales ou artisanales, elle est surtout connue pour la centrale hydroélectrique du complexe Roselend-La Bâthie sous concession EDF et, à Arbine, pour l’usine de corindon « Arc Fused Alumina » qui emploie, en mars 2019,…
Qui est Germain Pont ?
Par Lucienne Guillerme. Qui est Germain Pont, c’est l’abbé Pont. Il fut membre de l’Académie de la Val d’Isère dès 1865 ; nous avons plusieurs de ses livres ; ils ont été lus (des passages sont soulignés). A-t-il participé aux réunions ? J’ai consulté le compte-rendu des activités : en 1874, on a lu des pages qu’il avait écrites sur Les lacs de la Tarentaise ; en 1875, il donna lecture d’un court mémoire sur la Géologie du pays (mémoire utilisé dans l’ouvrage publié en 1876) ; en 1880, il fait part de ses études sur le glacier du Saut ; en 1882, il lit un morceau littéraire sur Les…
Marius Hudry : Histoire et Humanisme Amitié Nord-Africaine en Tarentaise A N A T
Par Monique Gherardini. Lorsque notre secrétaire perpétuel nous a quittés, en 1994, chacun de nous a su le vide qu’il laisserait, le besoin que nous éprouverions de sa présence et de ses connaissances ; chacun et tous ont dit ses mérites. Il n’y a pas eu d’assemblée de sociétés savantes depuis sans que sa mémoire soit évoquée, avec affection et respect. Tant d’hommages lui ont été rendus qu’il semblait à la fois vain et présomptueux de vouloir y ajouter quelque chose : tout semblait avoir été dit… Et, cependant, il avait souvent incité, et avec quel enthousiasme communicatif, les membres actifs de l’Académie de la Val d’Isère à fouiller les…
Firmin et Marie-Louise : deux instituteurs dans la Grande Guerre
Par Caroline Favre. Depuis 2013, la France commémore le centenaire de la Première Guerre mondiale. Ce temps long de commémorations a donné lieu à de multiples manifestations, spectacles, publications et cérémonies qui, tous, témoignent du lien fort qui nous unit encore aux hommes et aux femmes de 1914. L’un des premiers évènements organisés a été la grande collecte des documents de la Première Guerre mondiale, en novembre 2013. Chacun pouvait présenter et partager son histoire familiale à travers des documents ou objets, mis ensuite en ligne sur le site Europeana 14-18. C’est dans le cadre de cette collecte mémorielle, organisée par le service patrimoine d’Albertville, que j’ai rencontré M. Pierre…
Les Salines royales de Moûtiers à la lumière des archives
Par Monique Gherardini. Marius Hudry avait vivement encouragé l’ensemble des participants aux réunions de l’Académie de la Val d’Isère à y présenter les fruits de leurs recherches : « Fouillez dans les documents et les bibliothèques de l’Académie et des Archives diocésaines, vous y trouverez, en abondance, la matière » nous disait-il. C’est ce à quoi je me suis employée, au cours de l’année 1996, me souvenant avec émotion de l’invitation que l’Abbé avait formulée peu avant de nous quitter. Aux Archives diocésaines j’ai trouvé un premier document concernant les salines, j’ai ensuite compulsé les ouvrages s’y référant, dans les deux bibliothèques, puis j’ai eu la chance de trouver, toujours…
Les zouaves pontificaux savoyards (1860-1870)
Par Pascal Durandard. Le thème de ce soir est un peu particulier, et son intérêt par rapport à la Savoie peut même paraître marginal, étant donné le peu de Savoyards qui ont été concernés. Des « zouaves pontificaux » : qu’est-ce que cela veut dire ? La formule semble incongrue, tant l’idée de « zouave » est attachée à la colonisation française, et plus particulièrement à l’Afrique du nord. Le terme même, entré dans notre lexique à travers quelques expressions populaires (« faire le zouave », etc.), fait volontiers sourire. Alors, à quel titre le Saint-Siège a-t-il eu ses « zouaves » ? Ne serait-ce pas encore un élément de folklore comme le sont les gardes…