Les forges d’Arbine. (La Bâthie, fin XVIIIe/ début XIXe siècles entre artisanat et industrie).
Par Evelyne Blanc.
Située en Basse-Tarentaise, par la route, à 7 km d’Albertville et à une vingtaine de Moûtiers, la commune de La Bâthie a actuellement une population d’environ 2 200 habitants. D’une superficie de 2 245 ha dont 518 ha de forêt communale, elle s’étend de la plaine de l’Isère au sommet de la pointe de la Grande Journée à 2 460 m d’altitude. Dynamique sur le plan économique avec l’implantation de nombreuses entreprises commerciales ou artisanales, elle est surtout connue pour la centrale hydroélectrique du complexe Roselend-La Bâthie sous concession EDF et, à Arbine, pour l’usine de corindon « Arc Fused Alumina » qui emploie, en mars 2019, environ 170 personnes.
Pour les membres de l’académie de la Val d’Isère, tous fins connaisseurs de l’histoire de la vallée, chacun sait que le château de Chantemerle, dont les ruines ont encore fière allure, appartenait, depuis le 12ème ou 13ème siècle, aux archevêques de Tarentaise ! Nous avions eu, il y a quelques années, une conférence sur ce thème.
Concernant Arbine, depuis toujours le principal hameau de La Bâthie, il est connu depuis l’époque romaine puisque la station d’Obilonna figure sur la fameuse table de Peutinger. Non loin de là, la découverte en 1859 d’un bloc de marbre issu d’un monument funéraire, à priori du IIe siècle, confirme cette hypothèse (André Puéjean, La Tarentaise gallo-romaine). Notons au passage que jusqu’au début du XXe siècle, la route principale reliant Conflans à Moutiers passe par Arbine, un pont permettant alors de franchir le Bénétant .
Lire le texte complet de la conférence.
Pour aller plus loin : la fiche des Forges d’Arbine à l’inventaire général du Patrimoine culturel Auvergne-Rhône-Alpes.