Textes et résumés

Vous trouverez ici les textes et résumés des conférences présentées à l'Académie de la Val d'Isère. Ces documents (textes et illustrations) sont mis à la disposition de tous, avec l'accord de leurs auteurs. Pour toute utilisation ou citation, merci d'utiliser les références en usage. Consulter la liste complète des textes.

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    Les débuts des réseaux électriques aux environs de Moûtiers

    Par André Guillerme. A – Distribution électrique. Avec le développement du tourisme de nombreux ouvrages parlent des barrages de Roselend et de Tignes avec les centrales de La Bâthie et de Malgovert. Ces travaux ont été réalisés par EDF donc après 1946. Il faut savoir que notre vallée n’a pas attendu EDF et que de nombreux barrages, centrales et surtout usines se sont construits aux environ de 1900. Nous allons prendre l’ordre chronologique pour mieux fixer le déroulement des évènements. Les dates ne sont pas à prendre d’une manière très précise car la durée des projets et la longueur des travaux ont débordé l’année indiquée. Cela ne change en rien l’esprit de cette conférence. Pour parler d’électricité il faut pouvoir la créer, la transporter et aussi la stocker même si cela reste toujours en très petite quantité. Voici des dates importantes de cette progression technique. Lire le texte complet de la conférence.

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    Les maires de Moûtiers entre 1860 et 1940

    Par Monique Gherardini. Quelques définitions, en entrée en matière.  Le maire est le premier magistrat de la commune : il faut chercher la signification du mot dans le latin «major», le plus grand. C’est le terme utilisé dans la plus grande partie de la France, mais dans les états de la «Maison de Savoie», comme aussi dans la partie méridionale de la France, on utilisait le terme «syndic». L’origine de ce mot est à la fois latine et grecque, il signifie : défenseur, représentant. Maire ou syndic ont, bien entendu, un rôle identique. La commune est, à l’origine, un corps de bourgeois d’une ville, ou d’habitants d’un village, auxquels le seigneur a reconnu le droit de…

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    La société de secours mutuels albertvilloise L‘Humanité (1849 – 1953)

    Par Jean-Marc Mollet. Bonsoir, je vais vous parler ce soir de la société de secours mutuels albertvilloise « l’Humanité », société qui a exercé son activité dans notre ville pendant plus d’un siècle, de 1849 à 1953. Qu’est-ce qu’une société de secours mutuels? Au départ, une société de secours mutuels, c’est un groupe de personnes qui organisent entre elles un mécanisme de protection mutuelle en cas de coup dur : chaque adhérent verse une cotisation, ce qui lui donne le droit de bénéficier d’une indemnité, journalière ou mensuelle, lorsque la maladie ou l’accident l’empêchent de travailler, donc de gagner sa vie. Ensuite, à partir de la fin du XIXème siècle, les sociétés de secours mutuels vont élargir leurs…

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    Nicolas Oudéard, peintre de Tarentaise 1645-1692

    Par Claude Parry. Cette conférence vient en appui de l’exposition “Nicolas Oudéard”  réalisée en  2012 par l’ “Association de sauvegarde du petit patrimoine Sainte-Foy Tarentaise” présentée dans la salle Marius Hudry. Lire le texte complet de la conférence. Pour aller plus loin : regarder et lire la présentation de l’exposition et lire l’article pp26-27 dans la Revue des Patrimoines des Pays de Savoie.

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    La poésie en Tarentaise au XIXème siècle

    Par Lucienne Guillerme. Pourquoi s’intéresser à la poésie en Tarentaise au XIXe siècle ?Le romantisme avait déclenché de nombreuses vocations poétiques en Savoie ; si le grand poète, pendant la Restauration, était Jean-Pierre Veyrat, trois poètes tarins étaient alors connus. Louis Terraux, dans son histoire de la littérature savoyarde, cite ces poètes, mais il ne connait pas les poètes tarins après 1860.Nous lirons pourtant leurs poèmes car ils nous parlent de la Tarentaise au XIXe siècle. Lire le texte complet de la conférence.

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    Le château de Chantemerle à La Bâthie

    Par Vincent Borrel. Le château de Chantemerle est situé en Savoie, en Basse Tarentaise, sur la commune de la Bâthie, il domine les villages de Chantemerle et St Didier, et est en dessous du hameau de Biorges. Propriété des Archevêques Comtes de Tarentaise, son emplacement permettait de contrôler la route allant de Conflans à Moutiers. Il était le centre de la châtellenie qui regroupait l’ensemble des possessions archiépiscopales en Basse Tarentaise. Deux tours et une série de bâtiments sont encore existants aujourd’hui. Bien visible de tous ceux qui passent aujourd’hui sur la RN90, Chantemerle n’a, jusqu’à présent, suscité que peu d’intérêt de la part des historiens. Seuls Etienne Louis BORREL, qui a réalisé en 1884 une étude détaillée…

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    Le conventionnel et le noble. Les deux premiers maires de Moûtiers en 1792-1793

    Par Monique Gherardini. Une précédente communication à l’Académie de la Val d’Isère, il y a dix ans déjà, avait permis d’évoquer la longue liste des maires qui se sont succédé à la tête de Moûtiers, entre 1860 et 1940.  Pourquoi avoir choisi 1860 comme date de départ, c’est, bien sûr, qu’avant la réunion de la Savoie à la France, nos édiles étaient des syndics et non des maires. Une biographie de chacun de ces maires avait pu être établie, ainsi qu’un survol des transformations les plus marquantes de notre vieille cité, au cours de chacun de leur mandat. Les recherches avaient été effectuées aux archives départementales mais aussi en mairie de Moûtiers, avec l’accord du maire de…

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    Projet de reconversion pour les Salines

    Une précédente communication, consacrée aux Salines de Moûtiers aux 16e et 17e siècles, avait déjà insisté sur le lien étroit existant entre leur histoire et celle des Etats de Savoie et de notre ville. Installées à Moûtiers, au Pré de l’Isle, par le duc Emmanuel-Philibert vers 1560, et affermées à des Suisses qui endigueront le Doron de Salins à Moûtiers, puis cédées en 1594 par le duc Charles-Emmanuel à l’un de nos archevêques, Mgr Berliet, qui est alors son ambassadeur, et au demi-frère du duc, Amédée de Savoie, chef de ses armées, pour les remercier des services qu’ils ont rendus à la couronne, revendues ensuite à Sigismond d’Est, neveu de Charles-Emmanuel, par les héritiers de Mgr Berliet et d’Amédée de…