Aix-les-Bains (Aquae)
Site majeur de Savoie, le vicus d’Aquae a émergé de l’oubli grâce à de multiples découvertes du XIVe au XIXe siècle (édifices, statuaire, mobilier, 30 stèles) souvent en partie détruites, mais avec de rares fouilles.
Les thermes antiques constituent l’essentiel des édifices mis au jour dès le XIVe siècle, puis le XVIIIe siècle, puis fouillés en 1831, 1921, 1933-34 et enfin 1992, sous les thermes actuels.
On y a reconnu une grande piscine (“Bains d’Henri IV”), des baignoires et piscines froides, plusieurs salles sur hypocauste décorées de stucs et de marbres, des salles mosaïquées, occupées du Ier au Ve siècle. Des stèles témoignent d’un culte aux divinités des eaux : les thermes abritaient également un sanctuaire vaste et réputé.
Le temple dit (faussement) de Diane, construit en grand appareil et bien conservé, est de nos jours occupé par le musée lapidaire.
L‘arc monumental de Campanus est un édifice à but honorifique et funéraire.
On ne sait encore rien des habitations du vicus malgré l’abondance d’éléments de portique et de statuaire.
Nécropoles : Pont Rouge (1840) – Place M. Mollard (1989), Ancien cimetière (1854), Ecole des filles (1884).
Bibliographie succincte :
PRIEUR J., Le vicus thermal d’Aix-les-Bains, dans CHEVALLIER R. (dir.), Gallia Narbonensis, 1975, p. 157-166
PRIEUR J., Aix-les-Bains dans l’Antiquité, guide du musée archéologique, Aix, 1978, 56 p.
WUILLEUMIER P., La résurrection de la cité antique d’Aix-les-Bains, dans Les monuments historiques de la France : Savoie, 1860 – 1960, n° 2 – 3, 1960, p. 69-74
CANAL A., Aix-les-Bains, un vicus thermal, dans La Savoie gallo-romaine, M.D.S.S.H.A., 1997, p. 121-133