Marius Hudry : Histoire et Humanisme Amitié Nord-Africaine en Tarentaise A N A T
Par Monique Gherardini.
Lorsque notre secrétaire perpétuel nous a quittés, en 1994, chacun de nous a su le vide qu’il laisserait, le besoin que nous éprouverions de sa présence et de ses connaissances ; chacun et tous ont dit ses mérites. Il n’y a pas eu d’assemblée de sociétés savantes depuis sans que sa mémoire soit évoquée, avec affection et respect. Tant d’hommages lui ont été rendus qu’il semblait à la fois vain et présomptueux de vouloir y ajouter quelque chose : tout semblait avoir été dit…
Et, cependant, il avait souvent incité, et avec quel enthousiasme communicatif, les membres actifs de l’Académie de la Val d’Isère à fouiller les dépôts des archives diocésaines, dont il avait également la responsabilité, pour y découvrir des sujets de communications.
Il aura fallu onze ans, pour, qu’au hasard d’une de ces recherches, soit mis à jour un dossier dont la lecture a permis de découvrir, avec une grande émotion, une autre facette de la personnalité et des activités de monsieur l’abbé Marius Hudry, et, personne ne semblant la connaître, il n’était que justice de l’évoquer, simplement, et avec retenue, puisque lui-même n’avait pas souhaité faire état de son engagement, il y a presque soixante ans, entre la fin de la seconde guerre mondiale et l’aboutissement d’un autre conflit, qui l’a profondément meurtri.