Vie quotidienne au Villard du Planay sur la période 1939-1945
Par Michel Faudou.
Le texte ci-dessous est la somme des informations rassemblées, des témoignages entendus et des réflexions personnelles ou partagées qui ont alimenté la communication sur la vie quotidienne au Villard du Planay sur la période 39-45. Ce texte n’est donc pas celui de la communication proprement dite, mais sa mise en forme et son argument.
Pourquoi cette communication ?
Le contexte de la commémoration du 150ème anniversaire de la réunion de la Savoie et de la France est propice à une recherche et une analyse des contributions nationales de la Savoie depuis 1860 ; il s’agit bien là d’une démarche culturelle. De façon habituelle, une telle recherche privilégie les actions d’éclat, les sites remarquables, et, d’une façon générale, les contributions notables, donc déjà repérées et connues.
Rechercher la contribution du Villard du Planay est donc un peu à contre courant, et ceci est une première raison.
La connaissance de la vie quotidienne est une préoccupation traditionnelle des historiens dans ce qu’elle permet des comparaisons entre différentes époques, des éclairages sur des phénomènes apparemment déconnectés – comme le cours du blé et l’évolution climatique, par exemple -, mais aussi parce qu’elle se révèle porteuse d’une foule de petits faits et d’anecdotes dont l’intérêt est de révéler la trame du tissu social, donc de favoriser une meilleure connaissance de l’Histoire et de ses implications.